




Le Louvre : la peinture italienne à la Renaissance
mystère des sorties intergem, ce jeudi nous n’étions que deux : l’animatrice, SophieP et moi…
En ce mois de janvier peu de monde dans les salles, nous avons donc pu profiter pleinement de la visite ; accessibilité des tableaux et peu de bruit environnant. Ce fut une agréable visite.
La conférencière choisit de commencer la visite par une peinture sur bois, fin du 13e S, «La Vierge à l’Enfant» du peintre CIMABUE.
Peinture du Moyen-Age, pas de réalisme ; commande de l’Eglise avec ses codes imposés. Elle veut faire passer un message. Peinture caractéristique avec couleurs bleue et rouge et ce ciel divin peint à la feuille d’or.
Toujours Florence, début du 15e, de la Renaissance.
Filippo LIPPI et une Vierge à l’Enfant.
On s’aperçoit que les peintres s’affranchissent des codes et de la rigueur de l’Eglise.
Les personnages sont plus réalistes, plus humains. La scène a lieu dans un temple et non plus dans les cieux.
Botticelli, élève de LIPPI, toujours à Florence, peint pour les Médicis.
C’est l’époque où la science se développe, avance ; les hommes partent à la découverte du monde.
En même temps les peintres, les intellectuels redécouvrent l’Antiquité, Platon, c’est l’Humanisme.
Ainsi nous découvrons une fresque murale de Botticelli représentant une mariée, Vénus et des jeunes filles dans une mise en scène antique. Les visages sont fins, anguleux. Le style est plus délié grâce aux courbes.
Léonard de Vinci, seconde moitié du 15e.
Avec «La Vierge au Rocher», débute la peinture à l’huile qui permet une meilleure précision du trait.
A cette époque les peintres nordiques, flamands viennent en Italie et apportent une nouvelle façon de peindre.
C’est ainsi qu’apparaissent les portraits et la priorité sur l’éclairage, le clair-obscur.
Par «La Vierge à l’Enfant» Léonard introduit des personnages et une physionomie différents.
En effet, apparaissent l’intelligence, la science, la possibilité de dominer le monde à travers ces sourires mystérieux
C’est le symbole de MONA LISA avec ce subtil sourire et cet intelligent regard.
Elle n’était pas ce que nous voyons aujourd’hui.
Car malheureusement le vernis a jauni le tableau, les couleurs et il serait très hypothétique de le restaurer.
C’est pourquoi aucun conservateur, jusqu’à ce jour, n’a pris ce risque…
VERONESE, début du 16e et Venise
« Les Noces de Cana » : le plus grand tableau du Louvre.
Nouvelle école, celle de Venise. Elle apporte une variété des couleurs dont le vert «Véronèse».
Grâce à cette œuvre on voit que débute le commerce avec l’Orient.
En effet des personnages sont maintenant vêtus de beaux drapés, tissus aux couleurs chatoyantes, vives.
Nous avons terminé cette visite devant «Les Pèlerins d’Emmaüs» peint par Véronèse.
Ainsi se termine la Renaissance, par la peinture vénitienne.
Commentaire : Brigitte L92
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