
Marc, Séverine, Patrick, Isabelle, Steven et Patrice ( nouvel adhérent) ont pris part à l'atelier.
Chanson explorée : LE SOUFFLEUR Serge Réggiani
"Dans ma guérite à mi-chemin,
Entre la cour et le jardin,
Sous mon minable projecteur,
Je suis le premier spectateur.
Je suis souffleur....."
Entre la cour et le jardin,
Sous mon minable projecteur,
Je suis le premier spectateur.
Je suis souffleur....."
Le souffleur est chargé de tenir la brochure afin de pouvoir remédier à d'éventuels trous de mémoire des acteurs (...) La présence du souffleur se justifiait surtout dans les théâtres de répertoire pratiquant une alternance de nombreuses pièces. Il a à peu près disparu avec eux. Pour faire face à des situations exceptionnelles on utilise parfois aujourd'hui un émetteur de radio à ondes courtes.
Jérôme Savary complète cette première assertion en indiquant que le "souffleur" est une race en voie de disparition, sauf en Suisse et en Allemagne où se pratique le théâtre de répertoire, c'est-à-dire un théâtre où se joue chaque jour une pièce différente.Le seul théâtre de répertoire de France est la comédie-Française.
Par ailleurs, la pièce Ildebrando Biribo’ ou un souffle à l’âme s'intéresse à la vie du souffleur (Ildebrando Biribo) de la première représentation mondiale de Cyrano de Bergerac le 28 décembre 1897. A la fin de la représentation, on le trouva mort dans son trou de souffleur.
Dans l'introduction, l'auteur explique que la raison pour laquelle il a choisi ce fait et surtout cette époque, c’estqu’elle correspond au début de la disparition du métier de souffleur. La mort de Ildebrando Biribo’ représente en quelque sorte la mort symbolique du métier de souffleur.
Dans l'introduction, l'auteur explique que la raison pour laquelle il a choisi ce fait et surtout cette époque, c’estqu’elle correspond au début de la disparition du métier de souffleur. La mort de Ildebrando Biribo’ représente en quelque sorte la mort symbolique du métier de souffleur.
Peu d'entre nous connaissait cette chanson de serge Réggiani et le "choeur d'acteurs" que nous composions, après un échauffement corporel à base de mouvements de Qi Gong, s'est employé à porter le monologue de ce personnage à jamais disparu et haut en couleur.
Nos impressions :
Séverine : J'étais contente de faire des mouvements de Qi Gong pour l'échauffement. Pour l'impro c'est pas évident de se mettre dans la peau du personnage. La chanson je ne la connaissais pas, y'a vraiment de l'action.
Patrick : j'ai apprécié les mouvements de Qi Gong , ça permet d'évacuer les idées noires qu'on a en tête. Pour ce qui est des petits sketchs sur le souffleur du souffleur, c'était amusant.
Isabelle : avec l'échauffement de Qi Gong, je sens que le corps n'est pas encore entièrement libéré. Le texte est là et il faut se mettre au diapason du thème.
Marc : J'ai bien aimé les mouvements. Cette chanson je ne la connaissais pas mais je connais Serge Réggiani et sa chanson sur le " Rital", ma mère la chantait à ma tante qui est d'origine Italienne, quand elle nous rendait visite.
Patrice : j'était très touchée de l'accueil reçu par les participants. J'ai un peu navigué à vue...
Prochain atelier : mardi 24 mai.
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